Programme court

Questions de génération

Tous les jours à 18h35, à partir du 16 août

Ce programme cherche à questionner de façon positive l'évolution de nos rapport familiaux et nos liens intergénérationnels à l'aune du 21ème siècle.

Olivier Revol, pédopsychiatre et chef du Centre des troubles des apprentissages de Lyon, nous parle en face caméra, et donne des clés aux jeunes pour se sentir mieux à l’école, en termes d’apprentissage autant que de vie au sein d’un collectif. Et aux parents pour que le dialogue ne se transforme plus en crise de nerf mais en compréhension mutuelle.

 

Les différents épisodes :

 

  • J'ai un ado mais je me soigne :

L’adolescence, avec ses transformations physiques, psychologiques et intellectuelles, engendre une attitude opposante, le repli dans sa chambre, l’irritabilité.. qui signent la nécessité pour l’ado de fabriquer sa propre personnalité, souvent en « contre » vis-à-vis de ses parents. Il est indispensable de savoir décrypter des comportements nouveaux et souvent dérangeants, pour ne pas rater le défi que lance l’adolescent à l’école et à la maison. cet épisode propose quelques principes pour accompagner ce passage obligé vers une autonomie revendiquée de plus en plus tôt et de plus en plus fort…

 

  • Enfants agités, parents débordés

L’agitation est un symptôme, pas une maladie. Un enfant peut s’agiter pour de multiples raisons qu’il convient de rechercher : enfant déprimé, anxieux, mal élevé ou porteur d’un problème neurologique, le Trouble Déficit d’Attention avec Hyperactivité (TDAH), qui touche 5% des enfants. Sans oublier que le besoin d’agir, la recherche de sensations immédiates et variées, le « zapping » sont des tendances sociétales qui font de l’hyperactivité un problème terriblement moderne. La prise en charge de l’enfant hyperactif est facile lorsque l’on a compris la cause. En commençant par proposer des petites astuces pour gérer l’agitation au quotidien.

 

  • Choc des générations

Comprendre les particularités de cette génération 2000 est un challenge nécessaire, exaltant mais compliqué. Aborder l’importance de l’hygiène de vie, du travail scolaire et des conduites à risques nécessite d’être au préalable sensibilisé aux nouveaux codes des adolescents. Surinformés, hyper-connectés, ils recherchent des plaisirs immédiats et peinent à se projeter dans un avenir rendu confus par une série d’évènements peu rassurants (Sida, chômage, attentats, tsunamis, pandémies…). Plus que jamais, parents, enseignants et soignants doivent s’adapter pour créer un climat propice à l’écoute. Ne pas avancer masqués mais parler vrai, tolérer les changements sociétaux en évitant les clivages générationnels, préférer convaincre plutôt que contraindre, expliquer le pourquoi de nos décisions, en se référant à notre expérience.

 

  • L’enfant et les écrans : le grand malentendu

L’influence des écrans sur nos enfants est un sujet sensible. Avec toujours en filigrane la peur de l’échec scolaire ou le risque de mauvaises rencontres. Alors, de la passion à l’addiction, du « geek » au « no life », où se situe la limite ? En fait, l’impact des nouveaux médias n’est pas forcément négatif, mais les parents sont désemparés face à une activité qu’ils n’ont pas connue et que leur méconnaissance contribue à diaboliser. L’utilisation des écrans peut même être considérée comme un outil d’avenir sur le plan du développement individuel et social, dans une logique pédagogique et thérapeutique. Des conseils simples permettent de proposer des postures éducatives adaptées.

 

  • Le haut potentiel intellectuel, faut-il en faire une maladie ?

Le Haut Potentiel Intellectuel (HPI) concerne 3% des enfants. Repérer rapidement il est un challenge pour les parents et les professionnels de l’enfance. L’enjeu est d’identifier les forces et les faiblesses de ces enfants pas tout à fait comme les autres, mais qui, comme les autres, sont des enfants. Et d’éviter que ces particularités ne pénalisent l’enfant HPI sur le plan familial, social et scolaire. Parce que le Haut Potentiel est une chance, il ne faut pas surtout en faire une maladie !

 

  • Le refus scolaire anxieux : la fièvre dimanche soir

Le refus scolaire anxieux, anciennement appelé “phobie scolaire”, est un sujet d’actualité. 2 % des enfants sont concernés par cette « peur irrationnelle de se rendre à l’école ». Depuis le début de la crise sanitaire, les demandes de scolarisation à la maison ne cessent d’augmenter et posent un vrai problème, aussi bien à l’Éducation nationale qu’aux familles et aux médecins. Déjà constaté avant la pandémie, ce mouvement d’évitement scolaire est lié à un ensemble de facteurs qu’il importe de bien comprendre pour optimiser la prise en charge, qui est une affaire d’équipe !  Au-delà de petits trucs « maison » que nous allons dévoiler pour faciliter le retour à l’école, l’enjeu est de maintenir un lien constant entre l’enfant, ses parents, l’école et l’équipe soignante.

 

  • Quand l'enfant perd le sourire

La tristesse est une expérience normale de l’enfance. Lorsqu’elle dure plus de 15 jours, on doit envisager l’existence d’une dépression. Evoquer l’hypothèse d’une dépression de l’enfant est un vrai challenge médical et la douleur morale est encore sous-évaluée voire ignorée. Ses conséquences représentent pourtant un risque pour le développement de l’enfant. Le diagnostic est difficile car les parents risquent de ne pas repérer la tristesse, qui peut se cacher derrière des troubles du comportement. Or, un dépistage précoce permet souvent un retour rapide à la normale.

 

  • Frères et soeurs, pour toujours ...

Une fratrie est une microsociété dont il faut apprendre à accepter les règles. Au contact les uns des autres, les enfants vont « s’entraîner » à gérer la rivalité, à trouver des compromis, à créer des complicités et surtout à partager… La mission des parents est de comprendre que la rivalité fraternelle est normale et peut même devenir constructive. Sans oublier que la relation fraternelle est la plus longue de toutes les relations humaines !

 

  • S'épanouir à l'école, une idée folle ?

Se sentir bien à l’école au XXIème siècle nécessite un certain nombre d’ingrédients : des copains, des enseignants bienveillants, une pression mesurée, des parents rassurés (donc rassurants !), des compétences reconnues mais aussi l’envie de les utiliser (c’est la motivation !). Repérer les premières difficultés scolaires permet de mettre en place des stratégies pour éviter l’échec scolaire. Enseignants, rééducateurs, psychologues et médecins sont maintenant régulièrement sensibilisés aux différentes situations susceptibles de conduire à l’échec scolaire, qui ne devrait plus être une fatalité. 

 

  •  Dyslexique mais fantastique

La dyslexie est une difficulté pour la lecture, qui touche 8 % des enfants. Elle est due à un trouble d’origine neurologique qui ne se guérit pas mais qui se rééduque grâce à l’orthophonie. Considéré comme porteur d’un handicap (invisible), l’enfant dyslexique est souvent par ailleurs doué de belles compétences sur le plan affectif et sur le plan moteur, avec une créativité et un sens de l’effort hors du commun. Ce qui explique sans doute la réussite de dyslexiques célèbres comme Leonard de Vinci, Churchill ou encore le chanteur Mika !

 

  • OK boomers ! Les ados sont-ils tous désenchantés ?

« Docteur, on nous a piqué notre adolescence ! » : C’est le credo de la « génération COVID » qui a constaté avec amertume que la pandémie et le confinement sont venus s’opposer, point par point, aux enjeux de l’adolescence. L’isolement social, l’arrêt des activités de loisirs et l’excès d’utilisation des écrans ont remplacé les moments de convivialité indispensables pour traverser cette période de transition. La mission des adultes est d’aider les adolescents et les jeunes adultes à redonner du sens à leur vie…

 

Le Dr Olivier Revol, 64 ans, est l'auteur de nombreuses publications scientifiques, concernant la précocité intellectuelle, l'hyperactivité et les difficultés scolaires.

Il dirige un service de Neuro-psychiatrie de l’enfant au CHU de Lyon. Il enseigne à l’Université Lyon 1 et milite depuis 30 ans pour que chaque enfant, quelles que soient ses compétences, découvre à l'école le plaisir d'apprendre. Il a publié trois ouvrages chez JC Lattès : "Même pas grave! L'échec scolaire ça se soigne" en 2006, « J’ai un ado, mais je me soigne.. » en 2010, et  «  On se calme » en 2013. Il a co-écrit  en 2019 « Les Philocognitifs » chez Odile Jacob et « 100 idées pour accompagner les enfants à Haut Potentiel (Tom Pousse) en 2021.

Il aide actuellement les parents et les professionnels à comprendre les nouveaux codes des enfants et des adolescents, avec un intérêt particulier pour les fratries d’enfants différents.

 

questions de genration

 

Présentation / rédaction : Olivier Revol

Conception : Séverine Pucci

Montage : William Vadon

Habillage : Matthieu Perret

Production : France 3 Auvergne-Rhône-Alpes

Déléguée aux antennes et aux contenus : Aline Mortamet

 

Découvrez le premier épisode : "J'ai un ado mais je me soigne"

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Véronique Borel
Déléguée à la communication
Rosine Billioud
Chargée de communication France 3 Auvergne Rhône Alpes