Le Monument préféré des français 2023

Les 3 monuments en compétition dans le Pays de la Loire

Maine-et-Loire

Château de Brissac

À une quinzaine de kilomètres d’Angers, le Château de Brissac avec ses sept étages et ses 204 pièces mérite son surnom de “Géant du Val de Loire”. Acquis en 1502 par René de Cossé, premier seigneur de Brissac, il appartient toujours à ses descendants qui y résident. Tandis que le parc offre de magnifiques points de vue à l’ombre d’arbres centenaires, la visite révèle un décor éblouissant. Ici rivalisent de beauté, plafonds dorés à la feuille, portraits de famille, tapisseries et mobilier précieux. Le Château où le Roi Louis XIII séjourne en août 1620, dévoile tour à tour salle à manger, chambres historiques, galeries de peintures, chapelle du XVIème siècle et théâtre Belle époque. Cette étonnante salle d’opéra de 200 places est née du rêve ambitieux de Jeanne Say, marquise de Brissac, mélomane reconnue à la fin du XIXème siècle. Toute l’année, les propriétaires de Brissac accueillent les visiteurs et programment des animations -survol en montgolfière, concours floral, fête vénitienne- pour préserver et faire découvrir ce site grandiose au plus grand nombre.

 

Château de Brissac

 

Loire-Atlantique

Trois-mâts Belem

Le Belem, trois-mâts à phare carré et à coque en acier, est le dernier des grands voiliers de commerce français du XIXème siècle en navigation. Il est mis à l’eau le 10 juin 1896 à Nantes, la ville est toujours son port d’attache. D’abord navire marchand, yacht de luxe britannique puis navire-école italien, le Belem est racheté en 1979 par la Caisse d’Épargne qui crée la Fondation Belem pour assurer sa conservation dans le patrimoine maritime français. Navire-école ouvert à tous, le Belem a déjà embarqué 50 000 personnes pour naviguer et plus de 2 millions de personnes l’ont visité lors de ses escales, ravies de découvrir ses différents espaces de vie et de navigation, de connaître son histoire plus que centenaire et d’échanger avec l’équipage. En 2023, le Belem bénéficie d’une restauration inédite, le remplacement d’une partie de sa coque en acier, nécessaire pour continuer à fendre les flots. Au printemps 2024, il transportera la flamme olympique d’Athènes à Marseille. Encore une belle aventure à venir pour ce navire mythique classé Monument historique depuis 1984 !

 

© Phillip Plisson 

 

Sarthe

Abbaye royale de l'Épau

Aux portes du Mans, l’Abbaye royale de l’Épau constitue l’un des plus beaux exemples de l’architecture cistercienne en France. En 1229, Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion, décide de fonder l’Abbaye où elle sera enterrée un an plus tard. L’architecture de l’ordre monacal cistercien n’a qu’un maître-mot : la sobriété. Autour de l’église abbatiale, du cloître et des bâtiments conventuels, s’étendent sur treize hectares le parc et les jardins. À la Révolution française, l’Abbaye, presque désertée par les moines depuis le XVIIIème siècle, est vendue comme bien national, elle est transformée en blanchisserie puis en ferme. En 1959, le Département de la Sarthe achète le monument qui a préservé la quasi intégralité de ses bâtiments et entreprend sa restauration qui dure depuis près de 50 ans. Le parti pris est de restituer l’Abbaye, classée Monument historique en 1973, dans son aspect originel du XIIIème siècle et d’en faire un des hauts lieux culturels de la Sarthe avec un programme riche en manifestations, conférences et expositions. Chaque année, au mois de mai, le Festival de l’Épau propose une trentaine de concerts de musique classique dans ce cadre d’exception.

 

© Air2D3

 

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