l'esclavage-au-cinéma-la-fin-d'un-tabou

Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition

Soirées spéciales sur Culturebox et France 5
À partir du mercredi 10 mai

Le 10 mai est la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition.

Autour de cette journée de commémoration, France Télévisions propose une programmation spéciale sur ses antennes linéaires et la plateforme france.tv. Parmi les temps forts proposés, retrouvez des soirées spéciales sur Culturebox et France 5 qui mêlent concert, théâtre et documentaires.

Cette nouvelle mobilisation de France Télévisions s’adresse à toutes les générations et fait écho, au-delà du devoir de mémoire sur l'histoire de l'esclavage, aux valeurs de la République et à la lutte contre toutes les discriminations.

 

Culturebox 
Mercredi 10 mai

 

21.10 - Les instruments de l'espoir, à la synagogue Emanu-El de New York

Les violons restaurés depuis des années par Amnon Weinstein ont été le soutien de victimes de la Shoah et les tambours Ka ont apporté le même soutien aux esclaves noirs de la Caraïbe. Deux peuples, deux crimes contre l'humanité, deux combats, deux résistances et deux instruments nomades et résilients vont nous faire vivre un concert : Les instruments de l'espoir - La musique contre l'oubli.

Les instruments de l'espoir

1h22 - Réalisation Arnaud Legoff - Production Beau Comme une Image (BCI)

 

22.30 - L'esclavage au cinéma : la fin d'un tabou ?

S’il existe aux États-Unis de nombreux films de cinéma qui traitent de la question de l’esclavage, depuis La Case de l’oncle Tom (1903) en passant par Naissance d'une nation (1915) jusqu’à Antebellum (2020), en France, la plupart des spectateurs et téléspectateurs ne peuvent citer qu’un seul long-métrage français sur le sujet : Case Départ (2011). Comment expliquer un tel décalage ? Pourquoi existe-t-il si peu de films chez nous ? Pourquoi a-t-on tant de mal à représenter cette partie de notre passé ? Peut-on parler d’un « tabou » français ?

Le cinéma, art populaire par excellence, a pour vocation d’être le vecteur parfait pour contribuer à la mémoire collective. Mais rares sont les films à avoir représenté l’esclavage. Dans ce documentaire, historiens, réalisateurs, producteurs et comédiens analysent et tentent d'expliquer l'invisibilité de cette histoire dans le cinéma français.

l'esclavage au cinéma, la fin d'un tabou ?

52 min - Réalisation Régis Dubois - Coproduction Esperanza Productions, Zycopolis Productions, TV5 Monde

 

France 5
Vendredi 12 mai 

 

21.00 - Sale race

Pour sortir de nos zones d’ombre et de nos réflexes les mieux partagés, Tania de Montaigne nous propose de regarder enfin le mot Race en face. Sous forme d'une fausse conférence orchestrée par Stéphane Foenkinos et teintée d’une drôlerie cruelle, Sale race nous propose un voyage au cœur de nos préjugés, mêlant la petite et la grande histoire.

Sale race est un spectacle vivant à la croisée du théâtre et du documentaire, mêlant interaction avec le public, archives et lectures de textes fondateurs par huit invités prestigieux : Sophia Aram, Hugo Bardin Aka Paloma, Théo Curin, Amir Haddad, Lucien Jean-Baptiste, Valérie Karsenti, Paola Locatelli et Liliane Rovère.

Cette adaptation de l’œuvre de Tania de Montaigne pour le petit écran, dans la prolongation d’une réflexion sur le racisme qui a donné lieu à deux livres, Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin et L’Assignation, les Noirs n’existent pas (éditions Grasset) et de deux pièces de théâtre, se propose de faire rire et de réfléchir à la fois !

 © JE Films

83 min - Réalisation François Hanss - Production JE Films, Estelle Sanson & Juliette Favreul Renaud, 984 Productions, Arnaud Bertrand, Matcha Prod, Mathieu Hucher 

 

22.30 - La femme sans nom, l'histoire de Jeanne & Baudelaire

La Femme sans nom raconte l’histoire de Baudelaire et de Jeanne, une femme noire dont on ne connaît pas le véritable nom et un poète blanc immensément connu. Aveuglés par leurs préjugés racistes, les historiens et biographes du poète du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui se sont acharnés sur Jeanne. Ce film a pour ambition de réhabiliter celle qui a inspiré quelques-uns des plus beaux poèmes de la langue française.

La femme sans nom a pour point de départ l’œuvre de Gustave Courbet L’Atelier du peintre, allégorie réelle, peinte en 1855, exposée à Paris au musée d’Orsay, où la silhouette de Jeanne Duval, effacée du tableau par Courbet lui-même, réapparaît à la surface comme un fantôme. Elle est un «repentir», terme utilisé pour illustrer un tel phénomène physico-chimique, symbole de son effacement de l’histoire et de la mémoire, et de l’intérêt qu’elle suscite aujourd’hui.

 © Little Big Story

54 min - Réalisation Régine Abadia - Production Sophie Parrault, Little Big Story et Via Découvertes, Cyril Pérez

 

Découvrez trois courts-métrages sur la plateforme france.tv à partir du 10 mai 

 

  • Lève tes morts (2021 - France - 15’22) - Réalisation Hugo Rousselin - Déconseillé aux - 10 ans 

 © Les Valseurs / Lithops Films

En 1752, à La Réunion, Soa, une ancienne esclave malgache, pense avoir trouvé un tunnel qui la ramènerait à Madagascar. Mais lorsque son village de marrons tombe sous la menace de chasseurs d’esclaves, Soa doit faire face à un choix inéluctable, abandonner ses proches ou fuir pour enfin rentrer chez elle…

 

  • Ici s’achève le monde connu (2022 - France - 23’52) - Réalisation Anne-Sophie Nanki - Déconseillé aux - 12 ans

 © © Vertical Production / Black Moon Films

1645 : Guadeloupe. Ibatali, jeune femme indigène de 19 ans enceinte et presque à terme, fuit à travers les bois. Elle rebrousse finalement chemin pour regagner le foyer de son mari, un colon français. Mais l’enfant qu’elle porte ne lui en laisse pas le temps et la jeune femme doit accoucher seule dans la foret. Asa-Asa, captif en fuite, la découvre...

 

  • Bonnarien (2015 - France - 21’) - Réalisation Adel Goliot 

Mauricette Bonnarien, une jeune femme de 27 ans, travaille au port de Dégrad des Cannes en tant que docker. Le reste du temps, elle slame. Très complexée par son nom de famille, attribué à son ancêtre lors de l’abolition de l’esclavage, elle entame une procédure administrative de changement de patronyme. Seule sa mère est au courant. Il est désormais temps de l’annoncer au reste de son entourage...

 

À noter également la programmation spéciale sur les antennes du pôle Outre-mer de France Télévisions : 

Dans le cadre du Temps des Mémoires, le pôle Outre-mer de France Télévisions propose en mai une programmation spéciale sur ses antennes linéaires, numériques et en radio. Cette offre éditoriale met en lumière la pluralité de nos mémoires et le souci de transmettre une histoire collective, notamment à destination des jeunes générations.

 ©droits réservés

Cliquez ici pour découvrir le dispositif intégral

Jean Dressel
Contact - France Télévisions
Lou Pessard
Contact - France Télévisions
Bérénice Bouchon
Contact - France Télévisions
Pictogramme francetvpro
Pictogramme Phototélé
Pictogramme France.tv Preview