Immigration choisie : l’exemple hongrois

Le reportage :

Hongrie, 2015 : le pays dresse un mur de barbelés à sa frontière Sud pour se protéger des migrants.

Hongrie, 2023 : via des agences d’intérim, Budapest lance des invitations aux travailleurs étrangers.

Les temps changent. Le gouvernement du nationaliste Viktor Orbán s’en remet aujourd’hui aux migrants pour soutenir une économie rendue fragile par une population vieillissante et par le départ des Hongrois à l’étranger. Industrie, tourisme, ou encore agriculture, près de 100 000 postes sont non pourvus chaque année.

Iralyne de Gouzmann, philippine âgée de 25 ans, ressent le choc des cultures. Mais en tant que femme de chambre dans un hôtel de Budapest depuis 3 mois, elle gagne trois fois plus qu’aux Philippines. Les travailleurs asiatiques forment le gros du bataillon étranger venu prêter main forte aux entreprises hongroises.

Un reportage d’Agnès Girault-Carlier et Mathieu Dreujou.

Le plateau :

La Hongrie n’est pas le seul pays européen à devoir recourir à l’immigration pour occuper les emplois vacants dans son économie. Dans ce domaine, l’Allemagne est un fer de lance.

Et la France ? Le bâtiment, la restauration ou encore le tourisme sont des secteurs que l’on s’est habitué à qualifier « en tension ».

L’immigration choisie, est-ce une bonne idée ? Que faut-il en attendre ? Un chef d’entreprise et un expert répondent à Eléonore Gay, qui entendra aussi la parole d’un médecin étranger au service d’un hôpital public sous pression.

L’immigration professionnelle demeurant un sujet sensible, le gouvernement a décidé de reporter prochainement l’examen du projet de loi qui y était consacré.

Ce programme est également rediffusé le dimanche à 10.35 sur France 3.