Il en faut peu pour être heureux

L’envie de ce film est née pendant le premier confinement. Il s’est imposé à moi de façon naturelle. En étant obligée de rester à la maison, tous les jours, tout à coup j’ai vu tous les objets qui m’entourent comme je ne les avais jamais vus. Ils étaient là, en trop. 

Tous ces objets, vêtements, livres, me sortaient par les yeux. 

Je rêvais d’armoires vides, avec juste deux robes et trois tee-shirts, d’un coffre à chaussures qui ferme sans aucune chaussure autour.

Je suis tellement rentée dans le rangement, que j’ai fini par faire sortir la moitié des objets, vêtements, livres que j’avais dans mon appartement. Ça s’est soldé par une trentaine de cartons remplis de tout, des ustensiles de cuisine en passant par des livres, des vêtements, de tout…Un vrai déménagement !

Mon appartement à moitié vide, j’ai été prise d’un sentiment de soulagement, de joie intérieure que je n’expliquais pas. 

Comment se débarrasser du superflu pouvait créer autant de bonheur ? 

Le bonheur serait-il dans la simplicité, l’épuré, le minimalisme ? 

Et en creusant, je me suis aperçue que je n’étais pas seule à ressentir ce besoin et ce bien-être. Que nous étions de plus en plus nombreux à aspirer à vivre avec moins d’objets, à se convertir au minimalisme. 

Qu’est-ce que le minimalisme ? Pas le simple titre d’un magazine féminin, non le minimalisme est un phénomène de société qui infuse dans le monde entier. Aux Etats-Unis, au Japon, en Europe.

Rencontre avec des personnes qui ont fait le choix de vivre avec moins mais mieux.