THE COLLECTION

Paris, février 1947, les Français se remettent tout doucement de la Seconde Guerre mondiale. Le pays doit se reconstruire, la population est encore traumatisée, le pain est rationné, les cultures dévastées… L’image de Paris est abîmée. Tout juste admise dans le camp des Alliés, la France doit retrouver son attractivité d’avant-guerre. Pour cela, le nouveau gouvernement français, représenté par M. Gambon, associé au magnat du textile Trouvier, décide d’aider la maison de couture Sabine à restaurer l’industrie française et faire renaître le marché de la haute couture. Un défi ambitieux dans la capitale divisée, où les Parisiens peinent à se nourrir et ont souvent du mal à admettre que l’on puisse confectionner des robes hors de prix alors que le pays ne peut nourrir décemment tous ses habitants.
 

Un climat de suspicion

L’occupation allemande est encore dans tous les esprits : le temps est à la méfiance, aux questionnements. Les Français veulent punir les collaborateurs, les traîtres. Il suffit alors de simples soupçons pour se retrouver au tribunal et être condamné — parfois de la peine de mort. Alors, quand Paul Sabine se retrouve sur le devant de la scène, il va devoir protéger son passé et dissimuler ses secrets de famille et, comme à son habitude, jouer tout en finesse avec son entourage et avec la presse qui le surveille. Tout est bon à interpréter : un stylo allemand, une relation douteuse, un voyage... Rien n’est à négliger pour des journalistes américains trop curieux.


Une population envieuse

Le pays ressent le besoin de justice, de vengeance, et la présence des Américains n’arrange rien. Même s’ils ont largement contribué à la libération de la France, la trop forte présence de militaires et de bases américaines suscite hostilité et amertume et est vécue comme une nouvelle occupation. Alors que le pays manque de tout et que beaucoup de Français sont encore en période de deuil, l’intérêt pour la haute couture semble déplacé. Aussi, lorsque Billy fait poser Nina dans un marché populaire, la jeune modèle est agressée par une foule qui ressent cette exhibition comme une provocation.

Les mœurs de 1947

Le contexte économique et les suspicions ne sont pas les seuls facteurs à entraver l’ascension de Paul Sabine, il y a aussi les mœurs de l’époque. Si les homosexuels étaient déjà très mal acceptés avant la guerre, le régime de Vichy n’a rien arrangé avec une loi criminalisant l’homosexualité. Paul doit alors assurer la protection de son frère Claude, couvrir ses frasques et cacher sa marginalité. Rebelle et lunatique, Claude Sabine vit dans l’ombre de son frère afin de pouvoir vivre plus librement sa sexualité différente qui pourrait causer des torts à toute la famille.

Une série pleine de rebondissements et de mystères qui nous plonge dans une époque encore peu exploitée à l’écran. Alors, comment la maison Sabine va-t-elle pouvoir tirer son épingle du jeu ?

Pour télécharger le dossier de presse, cliquez sur le lien ci-dessous !