Joseph enfant esclave du Ghana
Thalassa

Soirée spéciale : Solidarités en mer

Magazine - inédit - Vendredi 26 février à 20.55

Majestueuse mais parfois dangereuse, la mer ne fait pas de cadeau à ceux qui tentent de la défier imprudemment. Face à cet élément quelquefois hostile, les marins ont signé une sorte de pacte non écrit de solidarité indéfectible. Les équipes de Thalassa sont allées à leur rencontre...
Georges Pernoud nous présente leurs reportages.

Dépendre de la mer pour sa survie, fuir sur un radeau de fortune, partir à l’autre bout du monde sur une péniche d’eau douce ou encore tenter de battre l’océan de vitesse sont des aventures à entreprendre avec beaucoup de précautions, lorsque l’on peut. Sinon, il faut compter sur la solidarité en mer, qui n’est pas un vain mot. Au travers de plusieurs reportages, les équipes de Thalassa et de Georges Pernoud nous invitent à découvrir tous les aspects que peut recouvrir le concept de "solidarité" en mer, et même sur terre, quand il s’agit de marins. 

Entre marins et pêcheurs
Joseph est l'un de ceux-là, un marin. Pas un loup de mer, un marin pêcheur. Un très jeune marin pêcheur. Il a commencé à remonter les filets à huit ans, vendu par sa mère, trop pauvre, à un patron avide de main-d’œuvre pas chère, voire esclave. Il y a neuf ans, le premier reportage sur Joseph a tant ému qu’une chaîne de solidarité sur le Web a récolté près de 20 000 € pour « Sauver Joseph ». Neuf ans après, Joseph n’a pas été sauvé, et Daniel Grandclément revient au Ghana, bien décidé à le retrouver. Un périple qui se révélera semé d’embûches, que le reporter surmontera par la puissance de sa détermination...

Entre marins et réfugiés
Les marins du Dignity One, l'un des deux navires de sauvetage de Médecins Sans Frontières, viennent de tous les horizons mais sont soudés par une même cause : sauver les migrants. Dans sa zone de patrouille, au large de la Libye, Madeleine, le capitaine, détecte une embarcation sur son radar. L’équipage découvre 150 personnes dans un bateau pneumatique qui peut en principe en accueillir quarante, serrées à ne plus pouvoir bouger. Femmes, parfois enceintes, enfants, quelquefois seuls, hommes, pour certains malades, tous fuient la guerre ou la misère, voire les deux. Mais leur arrivée à bord n’est qu’une étape d’un périple bien plus long... 

Entre marin d’eau douce et Bangladais
En 1994, Yves Marre a tout plaqué pour poursuivre un rêve : créer un hôpital itinérant sur une péniche au Bangladesh… Vingt ans après, trois hôpitaux flottants sillonnent les îles le long du Brahmapoutre. Plus d’un million de patients ont pu bénéficier de soins et d’opérations diverses. Le rêveur solidaire continue sa quête et souhaite maintenant renouveler la flotte bangladaise de bateaux en bois pour les remplacer par des insubmersibles comme celui de l’UNICEF qui servent de bus scolaires à des enfants. Ce pays, l'un des plus pauvres du monde, est bien souvent en proie à des typhons et des moussons – pourtant, il ne dispose d’aucune flotte de sauvetage, un nouveau challenge pour Yves Marre... 

Entre marins et coureurs
Transat en double, en solitaire, Vendée Globe, Route du Rhum, tous les marins-coureurs vous le diront : « Si tu as besoin de secours en mer, même ton plus grand concurrent viendra te chercher. »
Témoignages de souvenirs extrêmes de navigateurs et du marin-docteur de toutes les courses... 

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