THEMA JUSTICE

PRISON [S]
La série-doc qui questionne le sens de la prison et les conditions carcérales en France

Non, dans les prisons françaises, il n’y a pas de combinaisons orange, de chaînes aux pieds ni de grands réfectoires où sont distribués les repas. Ces clichés appartiennent aux séries américaines et reportages à sensation (Prison break, Orange is the new black). Alors, à quoi ressemble le quotidien de nos prisons ? Qui sont les hommes et femmes détenu.e.s en France ? Quelle est la réalité de leur détention ? La série PRISON[S] propose 5 épisodes, 5 thématiques qui montrent 5 quartiers et parcours de la détention en France : le quartier arrivant, la détention des mineurs, la détention des femmes, l’unité de soin et les alternatives à l’incarcération. La parole d’ancien.ne.s détenu.e.s est au cœur du récit. Ils ou elles sont les seul.e.s à être à la fois sujets et témoins de l’institution. Ils ou elles se situent à la fois proche et à distance de la prison, ayant vécu l’incarcération et en en étant sorti. Ils ou elles peuvent ainsi témoigner de leur rapport à l’enfermement, un discours direct, d'expérience. Pour s’approcher au plus près de cette réalité, chaque épisode plonge en immersion dans un quartier d’une prison différente. L’objectif est de suivre son rythme, au jour le jour, sans fard ni artifice. La caméra est là pour observer la vie de la détention, ses moments de calme, de tension ou d’attente.

À la croisée des témoignages et de l’immersion, des interviews d’observateurs.rice.s viennent éclairer les dysfonctionnements de notre système carcéral.

Ép. 1 : DJIMÉ ET LE QUARTIER ARRIVANTS
Djimé, 29 ans, a toujours su qu’il ferait de la prison. « J’étais prêt psychologiquement », raconte-t-il. Libre depuis un an, il revient sur ses premiers moments en prison. En parallèle, nous suivons Arnaud et Hervé, deux surveillants du quartier des arrivants du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand, où ils gèrent l’arrivée constante de nouveaux détenus. Comment se déroulent les premiers pas en prison ? Comment limiter le choc carcéral dans des maisons d’arrêt de plus en plus surpeuplées ?

Ép. 2 : JUL ET LE QUARTIER MINEURS
A 15 ans, Jul connaît sa première détention au centre pour jeunes détenus de Fleury-Mérogis. Depuis, il multiplie les allers-retours en prison, « depuis 2013, je n’ai jamais fait un an dehors », passant des quartiers mineurs aux maisons d’arrêt pour majeurs. Au quartier mineurs du Centre Pénitentiaire d’Avignon Le Pontet, les éducateurs de la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse) s’entretiennent avec un adolescent de 17 ans qui effectue les derniers jours de sa peine. Comment les mineur.es sont-ils.elles pris.e.s en charge par la pénitentiaire ? Que deviennent- ils.elles passé 18 ans ?

Ép. 3: AURÉLIE ET LE QUARTIER FEMMES
Rien ne destinait Aurélie à faire de la prison. Quand elle est incarcérée à 17 ans, le choc carcéral est lourd. Au fur et à mesure des mois, des années, elle réalise que les conditions de détention des femmes sont parfois plus dures que celle des hommes. Le centre de détention de Bapaume accueille une soixantaine de femmes, la plupart condamnées à de lourdes peines. Nous suivons leurs journées rythmées par le travail en atelier, les promenades, les repas et l’attente.

Ép. 4 : CYRIL ET L’UNITÉ SANITAIRE
Cyril, 32 ans, et déjà huit incarcérations derrière lui, a passé sa dernière peine dans une unité spécialement aménagée pour les détenus souffrant de troubles psychiatriques. Son expérience nous éclaire sur la gestion des troubles psychiques en prison. En écho à son témoignage, nous suivons l’équipe du Dr Luc, psychiatre au centre pénitentiaire d’Aix Luynes, où, comme dans de nombreuses prisons, les détenus souffrant de troubles mentaux sont de plus en plus nombreux.

Ép. 5 : VINCENT ET LES PEINES ALTERNATIVES
Vincent a évité la prison de justesse. Après plusieurs arrestations, la vie de ce jeune homme fragile et influençable a changé suite à des travaux d’intérêts généraux. A Créteil, les équipes du Service pénitentiaire d’insertion et de probation suivent d’anciens détenus et des personnes condamnées à des peines alternatives à la prison. Leur objectif : les accompagner durablement vers la sortie de la délinquance

COMMISES D'OFFICE BRUXELLES
Les robins des bois de la justice
Bruxelles, 3 mois, 3 avocates

Une plongée au cœur de la justice d’urgence à travers le portrait de 3 jeunes avocates qui ne choisissent pas leurs clients. Battantes et toujours prêtes à relever les défis, elles enchaînent les permanences pénales, jeunesse et psychiatriques.

Lucie, Alisson et Laura sont 3 jeunes avocates bruxelloises, à l’aube de leur carrière. Toutes trois ont à cœur de continuer à pratiquer la justice pro deo, par conviction personnelle. Même si ce n’est pas toujours facile de ne pas choisir les clients qu’elles défendent, que ça rapporte peu et que ça prend beaucoup de temps, c’est un choix qu’elles ont fait et qu’elles assument pleinement. Chaque jour est un nouveau défi.
Lucie s’est spécialisée en droit de la jeunesse, tandis que Laura et Alisson s’occupent essentiellement d’affaires pénales et familiales.
Alisson gère du mieux qu’elle peut sa vie professionnelle et de jeune maman, Laura est avocate le jour et musicienne de nuit, et Lucie s’investit beaucoup dans la défense des mineurs et leurs conditions de détention.
Dans Commises d’office Bruxelles, les trois avocates nous emmènent dans leur cabinet, où elles s’entretiennent avec leurs clients, d’audition en audition, et dans les tribunaux et salles d’audience du Palais de Justice. La caméra les accompagne en centre de détention pour mineurs, en hôpital psychiatrique et lors des visites aux clients en prison.
Au fil des affaires qui se présentent à elles, la série invite le spectateur à plonger dans le métier d’avocat pro deo, aujourd’hui, à Bruxelles.
Très marquées par certaines affaires, parfois frustrées par les limites du système judiciaire, elles défendent aussi des clients dont elles n’approuvent pas les faits et gestes. Violences conjugales, placements d’enfants, hospitalisations forcées en hôpital psychiatrique, délits multiples et variés sont leur pain quotidien.
Fortes de leur vocation, elles s’investissent corps et âme dans leur métier et en apprennent tous les jours en naviguant dans les méandres de la machine judiciaire.

LES 3 AVOCATES

Laura DAVIDT - 27 ans
Avocate depuis 4 ans. Elle quitte le foyer familial à 18 ans et doit se débrouiller sans soutien financier. Elle est la seule de sa famille à avoir accompli des études universitaires. C’est une battante.
Après trois années de stage, elle continue à faire du pro deo. Sa principale occupation, c’est de défendre les clients de son patron, les cols blancs, mais elle garde des jours pour ses “petits” clients, ceux qui ne peuvent pas se payer un avocat. Ces clients lui prennent beaucoup de temps et lui rapportent peu d’argent, mais elle y trouve un équilibre et assume pleinement son côté “Robin des bois”. Avocate de jour, elle est musicienne de nuit. 

Alisson ADRIAENSSENS - 28 ans
Avocate depuis 3 ans, spécialisée en droit pénal et familial. Très jeune, Alisson côtoie l’univers du Bureau d’aide juridique (BAJ), sa mère y travaille en tant que secrétaire en chef. Devenir avocate était une évidence pour elle. Lors de sa dernière réunion au Bureau d’aide juridique, en tant que stagiaire, la cheffe de colonne, chargée de superviser les entretiens avec les justiciables, lui suggère d’en faire son cheval de bataille. C’est le déclic. Elle ne lâchera plus le pro deo.
Trois ou quatre après-midi par semaine, elle s’inscrit aux permanences Salduz (intervention d’urgence). Ne pas savoir sur qui on tombe, rester alerte et réagir au quart de tour la fait vibrer. Mère depuis 2 ans, Alisson doit jongler entre ses responsabilités de parent et une charge de travail considérable. Elle aime relever les défis.

Lucie PETRE - 29 ans
Avocate depuis 5 ans. Au cours de son enfance, sa famille est confrontée à la justice. C’est ce qui la convaincra de réaliser son rêve d’enfant, devenir avocate et défendre les mineurs.
Les matières pénales et civiles l’attirent particulièrement et les affaires qu’elle traite sont souvent très chargées émotionnellement.
Lucie est posée et mature. Elle sait pourquoi elle a choisi ce métier et se sent à sa place, malgré les limites du système judiciaire en place. Elle se bat quotidiennement pour le droit des mineurs.
 

SUR LUMNI
Lumni.fr propose dès à présent une nouvelle série de 20 épisodes afin d’initier et de sensibiliser les plus jeunes au fonctionnement de la justice. Il s’agit d’une notion clé de la démocratie, et il est souvent difficile de l’expliquer aux nouvelles générations. Avec « C’est ton droit », lumni.fr offre un contenu éducatif adapté à chacun, selon son niveau, allant de la classe de troisième aux étudiants, avec une écriture accessible à tous. 
Pour découvrir le communiqué de presse c’est ici

Pour découvrir la série c’est ici :
https://www.lumni.fr/programme/c-est-ton-droit

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