Le grand port de Bordeaux au gré des marées

Magazine
Mercredi 9 février à 20.15

C'est le septième plus grand port maritime de France avec sept terminaux portuaires spécialisés répartis sur 100 km. Avec près de 340 salariés et un bassin de 8100 emplois, son trafic représente 6 à 7 millions de tonnes par an, soit l'équivalent de 95 % des besoins énergétiques du sud-ouest.

Le port de Bordeaux, c’est avant tout des métiers comme le démontre ce magazine. Alexandre Berne navigue dans les coulisses des activités d'un port qui fonctionne au rythme des marées. 

C'est l'occasion de s'intéresser à des professions peu connues : 

  • Le Pilote,  en charge d’assurer les montées et descentes de l’estuaire, pour assurer sécurité. Pétrolier, bateaux de croisières, chimiquiers...bénéficient de ses compétences.
  • Les remorqueurs, en charge des manœuvres d’amarrage et de positionnement des navires. 
  • Les lamaneurs qui s’assurent d’amarrer correctement les navires à quais 
  • Les Dockers, et grutiers assurent le déchargement et chargement des marchandises 
  • Les officiers de la capitainerie, font appliquer la règlementation, la police du port, et ils assument la responsabilité de réguler le trafic. 

Ce trafic serait impossible sans l'entretien des voies et chenaux de navigation, d'où la nécessité de draguer le canal large de 130 m, pour retirer vases et alluvions déposés en masse par les marées, la Garonne et Dordogne.  L'anita conti et son équipage assurent cette mission de dégager les zones pour faciliter et permettre la navigation des gros porteurs à fort tirant d’eau. 

Les équipes de l’Anita Conti travaillent à partir de cartes fournies par le service hydrographie, dont les équipages font du sondage des fonds et fabriquent des cartes chaque semaine pour l’ensemble des interlocuteurs du port. 

Pour accéder à Bordeaux, les gros navires passent sous le pont Chaban-Delmas, avec sa plateforme qui se soulève à plus de 70 m, moment où il est fermé à la circulation.